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Stagiaire au centre social, rencontre avec Mathilde

Publié le 03 juin 2021 dans Centre social d'animation

Depuis février le centre social accueille Mathilde Maurel, étudiante en 3e année d’école d’éducatrice spécialisée. Vous aurez certainement l’occasion de la croiser car elle sera en stage jusqu’en mai 2022. Le centre social est attaché à prendre sa part dans la formation des travailleurs sociaux. C’est pour cela que le service accueille depuis plusieurs années des stagiaires.

Stagiaire au centre social, rencontre avec Mathilde

Mathilde, dans le cadre de son stage, est positionnée sur la mission de prévention jeunesse et de soutien aux initiatives des habitant.es.

Dans cet article, nous avons choisi de donner la parole à Mathilde afin qu’elle puisse vous parler de sa formation et de son stage.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Mathilde Maurel, je suis en deuxième année de formation d’éducatrice spécialisée à l’école de La Rouatière. Après mon bac, je me suis dirigée vers un BTS en économie sociale et familiale puis, à la suite de celui-ci j’ai entamé en 2019 la formation d’éducatrice spécialisée. A côté de mes études j’ai fait beaucoup d’animation, d’abord en centre de loisirs et ensuite en séjour adapté durant mes vacances scolaires. Depuis peu j’effectue aussi des remplacements en maison d’enfants à caractère social. Je travaille principalement pour me donner la possibilité de voyager. En effet, le voyage est une de mes plus grandes passions, il m’apporte énormément. J’aime être dépaysée et aller à la rencontre de cultures différentes chaque fois.

Peux-tu nous décrire ta formation et pourquoi tu as eu envie de faire ce métier ?

Ma formation se déroule sur trois ans. Elle se compose de cours théoriques durant lesquels nous approfondissons des thématiques autour de beaucoup d’échanges et de débats. Elle se compose aussi de périodes de stages qui nous permettent de mettre en pratique ce que nous apprenons et d’étayer notre regard et notre posture professionnelle.

Je ne saurai expliquer précisément pourquoi j’ai eu envie de faire ce métier, certainement des petites choses dans mon parcours qui m’ont dirigée naturellement vers la voie du travail social. L’éducation que j’ai reçue a sûrement joué un grand rôle dans tout ça. À 15 ans, mes parents m’ont encouragée à partir en voyage humanitaire, celui-ci a marqué le début d’une belle série de voyages et aussi le début de mon engagement social. J’ai par la suite voulu faire de mon métier quelque chose d’humain et solidaire…

Comment as-tu vécu ta formation pendant cette période de Covid ?

Le premier confinement dû au Covid a été un peu compliqué. Dans une formation où prime les échanges et les débats, les cours en visio ont en partie entravé cela. Il a été difficile pour nos formateurs comme pour nous de nous adapter à cette nouvelle façon de travailler. Les journées étaient longues, les cours difficiles à suivre. Très peu d’interactions, de communication sur nos travaux en cours avec le reste de la promotion. Concernant les stages, nous avons été plusieurs à ne pas pouvoir nous y rendre en raison de la fermeture des structures ou de la réduction d’effectif pour réduire la pandémie.

Par la suite, nous avons pu reprendre les cours en présentiel, j’avoue que cela m’a fait énormément de bien. Les interactions sociales sont pour moi primordiales.

Pourquoi as-tu eu envie de faire ton stage au sein de notre structure ?

Premièrement pour la diversité des missions et du public rencontré au centre social. Je me suis dit que c’était une réelle opportunité pour moi de découvrir différents publics en un seul stage ainsi qu’un grand nombre de missions plus variées les unes que les autres. De plus, j’avais grandement envie d’explorer ce que l’on appelle « le travail de rue », j’avais envie de découvrir cette façon de travailler peu commune.

Comment s’est passé ton arrivée ?

J’ai été très bien accueillie au centre social, dès notre première rencontre d’ailleurs jusqu’à mon premier jour de stage et encore aujourd’hui. J’ai de suite sentie que l’on me recevait avec plaisir et que l’ensemble de l’équipe du centre social serait disponible tout au long de mon stage.

Peux-tu nous parler de tes missions au centre social ?

Je suis positionnée sur les missions de prévention jeunesse avec Valérie, et de soutien aux initiatives des habitants avec Delphine. Concernant la prévention jeunesse, nous effectuons pas mal de travail de rue dans le but d’aller à la rencontre des jeunes de Ramonville ou de maintenir le lien avec ceux que nous connaissons déjà. Nous développons ensuite des suivis individuels avec les jeunes qui le souhaitent et qui en éprouvent le besoin. De plus, nous proposons des chantiers éducatifs rémunérés plusieurs fois par an, j’ai pu participer à deux d’entre eux depuis mon arrivée !

Pour ce qui est des missions de soutien aux initiatives des habitants, je participe aussi au travail de rue mis en place sur certains quartiers ramonvillois et prend part à certains projets.

Peux-tu nous parler plus précisément d’un projet auquel tu as participé ?

De par les missions de prévention jeunesse, j’ai pu participer à l’organisation et à l’élaboration du chantier éducatif rémunéré qui s’est déroulé à la médiathèque de Ramonville en avril 2021. Durant une semaine, 4 jeunes de Ramonville et nous-même avons repeint la discothèque et la tour du conte de la médiathèque.

J’ai trouvé ce concept très enrichissant. Ces chantiers permettent aux jeunes de créer du lien, ils favorisent leur autonomie grâce à l’acquisition de nouvelles compétences et à une rémunération et leur permet aussi d’avoir une nouvelle expérience professionnelle et humaine. Nous concernant, ces chantiers permettent la création de lien avec les jeunes, d’entamer des relations de confiance avec eux afin de leur proposer par la suite des suivis individuels.

Pour finir, le champ de l’éducation spécialisé est très large, as-tu des envies précises pour l’avenir, vers quel domaine t’orienter ?

Je m’intéresse beaucoup à la migration, c’est un domaine sur lequel j’ai envie de me pencher. J’aimerais m’orienter vers ce domaine-là en travaillant dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile après l’obtention de mon diplôme. Je réfléchis aussi, si j’en ai l’envie et le courage au moment venu à me lancer dans un master en lien aussi avec la migration ou l’action humanitaire internationale.